Vers un numérique plus responsable : le temps presse !
L’actualité numérique fait plus que jamais débat. Entre le déploiement prochain de la 5G, le récent discours du président Macron en vue de bâtir une souveraineté numérique ou encore la généralisation du télétravail, le numérique est partout. Il occupe aussi bien nos vies professionnelles que personnelles.
A l’occasion de la présentation du nouveau rapport du Shift Project « Déployer la sobriété numérique » le 15 octobre dernier, la prise de conscience de l’empreinte environnementale du numérique apparaît comme une évidence. La crise du Covid-19 illustre-t-elle l’intérêt du numérique pour l’environnement ? C’est possible. Ce qui est certain, c’est que la course au numérique n’est pas sans risques pour l’environnement. En 2019, le secteur était responsable de 4,2 % de la consommation d’énergies primaires et de 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Une empreinte qui menace d’exploser sous la pression de la numérisation des économies et de l’internet des objets.
Aujourd’hui, nous entendons parler « d’écologique numérique » et de « pollution numérique » au sein des entreprises. Mais qu’est-ce qui se cache vraiment derrière le numérique ? Comment le numérique participe-t-il, à sa façon, au réchauffement climatique, aux inégalités sociales et à certains conflits armés ? Quelles sont les solutions envisagées pour atteindre une « sobriété numérique » et ainsi réconcilier numérique et écologie ?
Plusieurs questions auxquelles nous essayerons de répondre dans cet article. Nous nous appuierons pour cela sur plusieurs rapports et articles publiés récemment ainsi que sur une étude menée en interne du cabinet HeadMind Partners. Cette étude réalisée en avril dernier nous a notamment permis de mieux comprendre les enjeux du numérique et ses impacts chez nos clients.
I. La face cachée du numérique
En 2017, une étude commandée par l’ONG Digital For The Planet au bureau Occurrence indiquait que près de 80% des Français ignoraient ce qu’était la pollution numérique.
Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté. La technologie est une opportunité exceptionnelle pour les entreprises et les individus. L’IA (Intelligence Artificielle) permet de réaliser des prouesses semblables et même parfois bien supérieures à l’intelligence des humains. La Blockchain permet de sécuriser nos transactions mieux que tout ce qui avait pu être pensé auparavant. Le marché de la réalité augmentée décolle, porté par les smartphones et tablettes. Il suscite l’intérêt d’industries, comme l’automobile ou l’aéronautique, notamment à l’étape de la conception. La robotique révolutionne le secteur médical et ses applications semblent infinies ; un médecin à Paris peut opérer une personne à l’autre bout du monde sans avoir à se déplacer. Enfin, entre réduction des coûts, opportunités commerciales, centralisation des données, stockage d’informations et mode de travail plus nomade, le Cloud est lui aussi un véritable levier de transformation des entreprises.
Le numérique apparait aujourd’hui comme un levier incontournable de croissance économique et de développement social et environnemental. En effet, il favorise l’efficacité énergétique et contribue à la diminution de l’empreinte carbone. Comment ? Grâce à l’optimisation des modes de consommation et des processus de production ainsi que par la dématérialisation et le partage d’information et de connaissances.
Mais à quel prix ?
Pour répondre en partie à cette question, j’ai profité du confinement pour mieux comprendre ce qui se cache derrière les notions de « climat » et de « numérique » en participant à deux ateliers. Tout d’abord, La Fresque du Climat, un atelier ludique, collaboratif et créatif pour sensibiliser au changement climatique. C’est Cédric Ringenbach, ex-directeur du Shift Project1, qui en est à l’origine.
Ensuite, La Fresque du Numérique, créée par Aurélien Déragne et Yvain Mouneu. Un atelier avec une pédagogie similaire à celle de La Fresque du Climat. Le but de l’atelier est de sensibiliser et former les participants aux enjeux de l’écologie dans l’univers du numérique.
Si, aujourd’hui, le numérique ne représente que 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la forte augmentation des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d’ici 2025 (La face cachée du numérique, ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), novembre 2019).
Mais alors qu’est-ce qui se cache derrière le numérique ?
Rien d’immatériel, nous pouvons en être certains. En effet, comme le souligne Marc Bidan, « plus la dématérialisation des contenus – données, fichiers, flux – avance, plus la matérialisation des contenants – terminaux personnels, usines à données, réseaux – progresse ».
Selon le nouveau rapport du cabinet d’expertise GreenIT, le numérique :
- consommerait environ 6 800 TWh d’énergie primaire
- consommerait 7,8 millions de mètres cubes d’eau douce
- serait responsable de l’émission d’environ 1,4 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année dans le monde.
Si le numérique était un pays, il serait le 5ème plus gros émetteur de GES derrière la Chine, les États-Unis, l’Inde et la Russie (chiffres pour l’année 2018, sources : Enerdata, Global carbon atlas et The Shift project et Statista). C’est plus que les émissions d’un pays comme le Japon et environ quatre fois celles de la France.
La consommation d’énergie du numérique et ses émissions de gaz à effet de serre progresse de 9 % par an, en moyenne. A noter que « la consommation d’énergie directe occasionnée par 1€ investi dans le numérique a augmenté de 37 % depuis 2010. L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an. Ce taux de croissance est à contre-courant de l’évolution de l’intensité énergétique du PIB mondial qui décroît de 1,8 % chaque année ».
Nous émettons du CO2 dans l’atmosphère en :
- envoyant un mail ou un SMS
- postant un commentaire sur les réseaux sociaux
- visionnant une vidéo
- écoutant une émission
- chargeant une page web
La moindre de ces actions a un impact direct sur notre planète, même non visible. Nous parlons alors de « pollution numérique ».
Le secteur numérique manifeste une tendance exactement inverse à celle qui lui est attribuée : dématérialiser l’économie. Les évolutions des impacts environnementaux du numérique vont à l’encontre des objectifs de découplage énergétique et climatique du PIB fixés par l’Accord de Paris sur le climat.
Quelles sont les principales causes de cette pollution numérique ?
Le rapport « Lean ICT : pour une sobriété numérique » identifie ainsi quatre sources principales de forte croissance de la consommation énergétique du numérique :
- La croissance de la consommation de smartphones ; phénomène accentué par les habitudes de consommation croissante et l’équipement progressif de la population. Les pays en voie de développement sont également concernés.
- La multiplication des périphériques de la vie quotidienne et la tendance à la connectivité entre les dispositifs utilisés au quotidien. Ceux-ci entraînent une consommation d’énergie importante pour la fabrication de modules de communication (capteurs, puces). Le but est de se connecter via le réseau de communication sans fil.
- L’Internet des Objets Industriels (IoT) est en forte croissance. Il permet, pour le secteur industriel, la communication de l’ensemble des maillons d’une chaîne de valeur industrielle en vue de collecter des informations de manière numérique traduites par des données.
Je vous invite d’ailleurs à ce sujet à consulter l’article publié en octobre dernier par Business Insider France. Il s’intitule « En 2025, les objets connectés pourraient représenter la majorité de la ‘pollution’ numérique mondiale »
- L’explosion du trafic des données dans les pays développés ; en ligne avec la croissance du nombre d’utilisateurs équipés, des périphériques connectés, des nouvelles fonctionnalités et des possibilités d’usages de dispositifs numériques.
On peut donc identifier 3 grandes causes à l’origine de la pollution numérique :
- La première cause provient de la phase de fabrication des dispositifs électroniques (smartphones, ordinateurs, objets connectés, puces). Celle-ci comprend l’extraction des matières premières, la production des composants électroniques et l’assemblage des équipements. Au vu des tendances à venir, il est évident que cette demande en matières premières continuera d’être en croissance. Cette croissance pose de plus en plus de questions environnementales et sociales.
2. La seconde cause découle, ensuite, de la phase d’utilisation ou de consommation. A titre d’exemple, selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) « chaque Français salarié reçoit en moyenne 58 e-mails professionnels par jour et en envoie 33. L’envoi de 33 e-mails quotidiens avec des pièces jointes de 1 Mo à deux destinataires génère selon l’agence des émissions annuelles équivalentes à 180 kg de CO2, soit autant que 1 000 km parcourus en voiture ».
3. Enfin, la troisième cause est la gestion des appareils en fin de cycle de vie. En 2015, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’Afrique serait devenue le lieu d’enfouissement privilégié pour les déchets électroniques (E-déchets) de l’Europe et des États-Unis. Ce rapport a été publié à l’occasion de la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux.
Dans cette première partie, nous avons pu constater que si numérique rime avec transition et progrès, il ne rime pas forcément avec environnement. Pourtant, penser numérique sans penser enjeu environnemental serait une grave erreur. En effet, comme le souligne si justement Pascal Canfin, Directeur général du WWF France, « Nous sommes à un moment de bascule ». Le numérique peut tout aussi bien augmenter notre empreinte écologique que nous donner les opportunités pour la réduire.
II. Repenser un numérique plus responsable
Qu’est-ce que le numérique responsable ?
J’ai entendu parler de numérique responsable pour la première fois il y a bientôt un an. C’était lors d’une conférence organisée par l’entrepreneure Siham Djibril autour de l’engagement. Ce jour-là, intervenait Inès Leonarduzzi2. Auteure et conférencière, Inès Leonarduzzi est également la fondatrice de l’ONG Digital for the Planet. Il s’agit d’une initiative qui vise à réduire la pollution digitale, en aidant les entreprises à réussir leur transition digitale écologique, c’est-à-dire en les alertant et en les éduquant sur leur consommation des outils digitaux, d’internet et de leur impact sur la planète.
Aujourd’hui, les outils numériques font partie de notre quotidien, aussi bien personnel que professionnel : ordinateurs, smartphones, tablettes et objets connectés. Mais comme nous avons pu le voir, le numérique, à savoir les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et ses usages associés, est loin d’être écologique. En effet, le « numérique, ce n’est pas virtuel, ce n’est pas une industrie qui ne se voit pas et qui n’a aucune incidence sur la planète, c’est de la sollicitation d’énergies fossiles la plupart du temps, c’est de la demande en eau pour refroidir les centres de stockage de données », expliquait Inès Leonarduzzi, dans le média Ground Control.
Parmi les 85 consultants ayant répondu à notre étude, 57 ont déjà entendu parler de « pollution numérique » et/ou de « numérique responsable ». Et ce, que ce soit au travers de la presse (54%), des réseaux sociaux (51%) ou au travers de leur entourage (40%). Pourtant, en poussant davantage mes recherches, je me suis rendue compte que le terme d’écologie numérique était encore trop méconnu du grand public. L’étude « Les Français face à l’écologie digitale », 3 publiée en mai 2018, a mis en évidence que 73 % des Français ignoraient le concept « d’écologie numérique ».
Qu’est-ce qui se cache derrière le numérique responsable ?
Est-ce du Greenwashing ? Une démarche écolo ? Une solution durable ? Un indicateur de bonne santé économique ?
Le mauvais emploi des mots cause autant d’erreurs que l’ignorance.
Pierre-Claude-Victor Boiste dans le Dictionnaire universel (1843).
Ces dernières années, le Club Green IT et GreenIT.fr ont popularisé avec succès le terme « numérique responsable ». Ce terme permet de désigner « l’ensemble des interactions entre numérique et développement durable ». Pour éviter toute confusion, je vous invite d’ailleurs à consulter le lexique « Du Green IT au numérique responsable ». Il est publié et mis à jour régulièrement par le Club Green IT et ses partenaires.
Si nous avons à présent conscience que « numérique » et « environnement » sont deux concepts indissociables, comment penser l’innovation technologique à travers le prisme de l’enjeu environnemental ? Et vice-versa ?
Comme le souligne très justement Inès Leonarduzzi dans un récent interview pour l’Institut Sapiens, il faut d’abord se demander ce que l’on met derrière la notion d’enjeu environnemental. Participer à la Fresque du Climat puis à la Fresque du Numérique m’a vraiment permis de comprendre les causes de la crise que nous vivons actuellement et de celles qui pourraient survenir si nous continuons à gaspiller nos ressources. En construisant la fresque, nous construisons également une immense chaîne de causes à effets sans pouvoir imaginer à quel point la déforestation, l’usage du numérique et le déplacement de populations peuvent être liés.
Heureusement, il est possible de mettre fin à cette chaîne ou plutôt d’en modifier certains maillons. Cela permettrait :
- déjà d’assurer un avenir meilleur à notre planète
- de donner à chacun une chance de profiter du numérique
- d’en faire un outil de transition économique et écologique.
Il faut comprendre que l’écologie passe par le progrès social. Réduire les inégalités en tous genres (éducation, droits de l’Homme, émancipation sociale…) ira inéluctablement en faveur d’une meilleure gestion des ressources naturelles. Pour penser l’innovation technologique à travers ce prisme, il s’agit d’abord d’assainir les méthodes de conception des outils physiques et logiciels, tout comme nos modes d’usage. En effet, il est compliqué d’adresser des solutions technologiques sur le plan environnemental et social si les outils technologiques utilisés ont eux-mêmes des effets délétères sur l’environnement et sur les individus.
Inès Leonarduzzi
Quelle est donc la solution envisagée ?
Parmi les solutions évoquées, la sobriété numérique revient souvent dans les discours et les rapports publiés par le Shift Project (Déployer la sobriété numérique : le nouveau rapport du Shift sur l’impact environnemental du numérique). En effet, cette solution représente aujourd’hui, une approche « lean », autrement dit au plus juste, qui est aussi source d’efficacité – énergétique, humaine, financière – pour les organisations. Le Shift Project en propose une définition : « acheter les équipements les moins puissants possibles, les changer le moins souvent possible, et réduire les usages énergivores superflus ». La mise en œuvre de la sobriété numérique telle qu’elle est proposée permettrait seulement de contenir l’explosion en cours de l’empreinte environnementale du numérique. Telle qu’elle est représentée dans le scénario 2018-2025 « Sobriety » du Shift Project, cette sobriété numérique ne remettrait pas en cause le principe de la transition numérique.
Cependant, pour que cette sobriété numérique soit efficace, il faut qu’elle soit pensée à l’échelle mondiale. Accélérer la prise de conscience de l’impact environnemental du numérique, dans les entreprises et les organisations publiques, dans le monde de la recherche et au sein du grand public est donc un préalable. Bien évidemment, les États doivent s’emparer du sujet mais nous avons aussi, en tant qu’individus, notre rôle à jouer. Repenser le numérique de manière responsable peut être synonyme d’opportunités. En effet, les entreprises ont un rôle clé à jouer et beaucoup à y gagner – notamment la poursuite durable de leur transition numérique et une réduction de leurs coûts. Dans les pays en développement, les gains économiques, environnementaux et sociaux potentiels promettent d’être plus importants car les infrastructures y sont encore largement à créer.
Il faut toutefois bien faire la distinction entre les deux termes Green IT et IT for Green. Le Green IT s’intéresse aux impacts écologiques du numérique en lui-même, alors que l’approche IT for Green désigne une contribution positive et mesurable des Systèmes d’Information à l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La sobriété numérique est l’une des réponses les plus largement adressées aujourd’hui, mais il n’y a pas que celle-ci. Beaucoup reste à inventer. Et pour cause, rappelons qu’Internet est un outil accessible à tous seulement depuis une vingtaine d’années. Accompagner ses clients dans une transition numérique responsable tout en restant innovant, voilà l’un des défis auquel se prépare déjà le cabinet HeadMind Partners.
Conclusion
Comme le souligne Frédéric Bordage, fondateur du GreenIT, il est aujourd’hui possible de créer de la valeur – économique, sociale et sociétale – grâce au numérique, tout en réduisant son empreinte environnementale. Pour réussir cela, il ne faut pas oublier que le numérique est tout sauf écologique. En effet, il est urgent que les pouvoirs publics s’emparent de la nécessité de concilier transition numérique et transition écologique. Il faudra faire preuve d’imagination et de bon sens pour éviter, qu’une crise comme celle que nous vivons actuellement, voire même plus grave, ne se (re)produise. En France, la jeune startup UV Boositng a, par exemple, conçu un équipement de stimulation de défense naturelle des plantes par flashs UV pour renforcer leur système immunitaire ; réduisant ainsi les besoins en fongicides.
Les chiffres annoncés sont inquiétants et témoignent de la nécessité d’agir ensemble. Pour cela, restons informés de l’actualité du numérique. Sensibilisons notre entourage personnel et professionnel. Accompagnons les entreprises dans un numérique plus responsable. A l’avenir, il s’agira de « changer le discours mais aussi nos schémas mentaux » et de « cesser de penser que la technologie est incompatible avec l’écologie ».
1 The Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Association loi 1901 reconnue d’intérêt général et guidée par l’exigence de la rigueur scientifique, leur mission est d’éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique en Europe.
2 Inès Leonarduzzi est la fondatrice et présidente de Digital For The Planet et l’administratrice d’entreprise dans le secteur des énergies renouvelables. Young leader franco-britannique et conférencière (ONU, OTAN, Stanford, Harvard, Assemblée Nationale…). Elle est élue Women 4 Climate 2020 décernée par l’organisation internationale C40 Cities. Inès Leonarduzzi vient de publier un ouvrage. Il est intitulé Nos folies numériques – Du bon et du mauvais usage des nouvelles technologies aux éditions Allary. Je ne peux que vous conseiller de lire.
3 Étude effectué en mai 2018 par le cabinet d’études et conseil Occurrence pour l’ONG Digital For The Planet – Start-up qui vise à informer, alerter et conseiller les entreprises face à la pollution numérique, elle a été réalisée en ligne, auprès d’un panel représentatif (méthode des quotas) de 1045 Français métropolitains âgés de 18 à 65 ans.
Article écrit par Victoria LOUVET, Associate Consultant, membre de la BCOM Numérique Responsable de HeadMind Partners Digital
SOURCES
Rapports et textes académiques :
The Shift Project, Octobre 2018 « Lean ICT, pour une sobriété numérique »
Iddri, FING, WWF France, GreenIT.fr (2018). « Livre Blanc Numérique et Environnement »
WWF France, GreenIT.fr, Octobre 2018 « Etude We Green IT : Quelle démarche Green IT pour les grandes entreprises françaises ».
GreenPeace 2017, CliCking Clean: Who is winning the race to build a green internet?
ADEME, édition 2018, Guide « La face cachée du numérique »
- Gublin Guerrero, BSI Economics 2015 « De la transformation numérique à l’Industrie 4.0 »
- Gublin Guerrero, BSI Economics 2015 « Economie numérique : définition et impacts »
Occurrence, Digital for the planet 2018 « Les Français face à l’écologie digitale »
Cleanfox, Livre Blanc « Pollution numérique »
Sites internet et articles en ligne :
L’impact environnemental du numérique, Ordi 3.0
Comment le numérique pollue dans l’indifférence globale, La Tribune.fr
Aïe ! 73% des Français n’ont jamais entendu parler d’écologie digitale, L’ADN
Quelle est l’empreinte environnementale du web ?, GreenIT
Stopper la pollution numérique : le prochain enjeu des entreprises ?, L’ADN
Pollution numérique : il est temps d’agir, Les Echos.fr
https://www.novethic.fr/lexique/detail/pollution-numerique.html
https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2018/09/Cahier_JDD_Face-cach%C3%A9e-des-objets.pdf
https://www.supinfo.com/articles/single/4897-pollution-numerique
https://www.linkedin.com/pulse/lavenir-du-num%C3%A9rique-est-il-responsable-romuald-priol/
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf
http://www.bsi-economics.org/992-pollution-numerique-impact-environnemental-ggg